Quand sort Ride The Lightning, une meute de jeunes loups pousse derrière
Metallica, s’apprêtant à donner ses lettres de noblesses au Thrash Metal estampillé
Bay Area. Sur le vieux continent, le Heavy britannique, emmené par
Saxon, Iron Maiden, Judas Priest, règne en maitre. C’est d’Allemagne que sonnera le réveil européen, dans un
style bien plus radical que celui pratiqué outre atlantique.
Sentence Of Death parait en 1984.
Malgré sa dispensable introduction,
Total disaster prouve que
Destruction n’a pas à rougir de la
comparaison avec ce que l’on peut entendre sur
Show No Mercy. Le passage hispanisant de
Black mass, démontre une certaine aisance technique confirmée par le grand classique
Mad butcher. Plus convenu, Satan’s revenge, dont le final rappelle
Phantom lord, reste acceptable quand
Devil’s soldier clôture sans
génie, un mini LP essentiel qui jette les bases d’un Thrash à l’européenne.
Dans le sillage de
Destruction émergeront
Sodom et
Kreator…
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