C’est assez amusant de lire aujourd’hui les critiques de rééditions d’albums
comme celui-ci (parus dans les années 80), écrites par des chroniqueurs
utilisant des références musicales et un vocabulaire qui n’existaient pas à
l’époque. Bon, je me la joue vieux con, mais quand même… Tout d’abord,
commençons par saluer le travail du label français Black Dragon/High Dragon
Records qui nous a permis de découvrir d’aussi différents talents que
Candlemass, Manilla Road, Peer Günt, ou CJSS. Master Of Disguise, première réalisation de
Savage Grace (et première
référence du label), sort à une époque où le Glam s’installe d’un côté de la
scène Metal, et le Speed/Thrash de l’autre. Malheureusement en matière de
Speed, on ne peut pas vraiment dire que l’œuvre m’ait donné envie de «
headbanguer ». C’est énergique, certes, avec des guitares efficaces, certes,
mais j’ai l’impression parfois d’entendre un 33T d’Iron Maiden
passé en 45T. Honnête et sympathique.