Au palmarès des pochettes les plus moches,
Battleaxe peut postuler pour la
première place aux cotés de
Torch ou
Riot. L’album a d’ailleurs changé d’illustration à 3 reprises, c’est dire.
Attardons-nous maintenant sur le contenu. 1983 : on baigne dans la NWOBHM. Ce
qui frappe d’entrée à l’écoute de
Burn This Town, c’est la qualité du mix. Chaque instrument est audible, chose rare pour les
groupes de cette génération. Dommage que la production manque de puissance.
Ready To Deliver, qui ouvre le bal, n’est pas sans rappeler, avec
Burn This Town, les premiers albums de Saxon, et, Her Mama Told Her les vieux
Judas Priest. Le riff sautillant de
Runnin’ Outta Time, s'écarte un peu des poncifs du genre et se laisse écouter en tapant du
pied. Hands Off, dont le solo fait penser à ceux de
Freebird ou
Highway Song, conclu un album pas révolutionnaire, mais agréable à écouter.