Game Over

Nuclear Assault 1986 Game Over
1986 : Master Of Puppets, Peace Sells… But Who’s Buying, Reign In Blood, tous sortent en l’espace de quelques mois et vont devenir des œuvres incontournables. C’est dans ce contexte de grosse concurrence que parait Game Over, premier opus de Nuclear Assault. Emmené par deux ex Anthrax, Dan Lilker (basse) et John Connely (guitare/chant), accompagnés de Glenn Evans (batterie) et Anthony Bramante (guitare), le quatuor se démarque de ses contemporains en produisant un Thrash Metal plus agressif, biberonné à la sauce Punk/Hardcore.  Si My America ou Hang the pope, d’une durée inférieure à la minute, ont un parfum de S.O.D. (projet alternatif de Lilker), les 7 minutes 16 de Brain death, à l'intro mélodique et la structure travaillée, mettent en avant le potentiel créatif des New-Yorkais. Avec Game Over, Nuclear Assault signe un album prometteur à classer parmi les meilleurs du genre, malheureusement le groupe aura du mal à confirmer.

One And Only

Anvil 2024 One And Only
Bon an mal an, Anvil poursuit son petit bonhomme de chemin entamé 46 ans plus tôt. Fidèle à lui-même, le trio nous délivre 12 titres de ce qu’il sait faire de mieux : un mélange de ‘’Hard et Heavy’’ comme aux plus beaux jours de sa carrière. Ne cherchez pas l’innovation ou la surprise sur leur vingtième album, il n’y en a pas. Au menu de ce One And Only : le titre éponyme avec ses effluves d’un AC/DC métallisé, Fight for your rights et ses relents de Stone Cold Crazy (Queen), Dead man shoes aux émanations de Motörhead, Gold diamonds et Condemned liberty et leurs exhalaisons de Judas Priest. En arrière cuisine, la batterie et la basse montent la sauce pendant que le chef nous distille quelques riffs et soli bien sentis, assaisonnés de refrains efficaces. ‘’Anvil reste Anvil’’ et c’est pour ça qu’on l’aime ou qu’on le déteste.